La migration est un fait social. Les migrations et les migrant.e.s sont souvent mal compris, voire caricaturé.e.s, et souvent réprimé.e.s, tant au Nord qu’au Sud par des politiques très restrictives. Les femmes migrantes ont longtemps été ignorées. Des statistiques sexuées ne commencent à être établies qu’au cours des années 1990. Elles révèlent des stéréotypes : l’homme migre et contribue économiquement au foyer et au pays ; la femme n’a pas de projet migratoire propre sinon familial, elle n’est qu’accompagnatrice. Les femmes migrantes sont diverses et chacune a une trajectoire singulière.
Ce n° 15 de la Collection Les essentiels du genre éditée par Le monde selon les femmes rappelle les différents concepts liés à la migration internationale ; fait un état des lieux des conventions juridiques existantes (Principes directeurs sur la protection internationale) et met en exergue le fait que ce sont les femmes les plus nombreuses à migrer seules.